Le contexte ...

Depuis plusieurs années, la modification génétique est sujet à de nombreux débats et suscite de nombreuses questions scientifiques, juridiques politiques, sociales et principalement éthiques. Cette technologie est, de plus en plus, utilisée dans de nombreux domaines :  dans l’agriculture, avec l’acquisition de nouvelles connaissances qui permettent à la flore d’être modifiée génétiquement ou encore en santé humaine. Cette dernière application permet d’éliminer des séquences virales ou de produire des protéines thérapeutiques.   

 

En 1987, le VIH a été à l’origine d’une pandémie. Depuis, l’ONU a pris en charge cette épidémie mondiale en demandant à toutes les Nations de coopérer pour lutter contre le VIH. La modification génétique devient alors un point clé dans la guérison du VIH.

 

Cependant, ces modifications génétiques sont à l’origine d’inquiétudes d’un point de vue éthique. En effet, ces variations génétiques permettraient de créer des individus selon des critères sélectionnés. C’est la théorie de l’eugénisme. La sélection d’individus en fonction de leur patrimoine génétique et l’exclusion des individus ne correspondant pas aux critères émis forment le principe de l’eugénisme. 

 

Faut-il mettre en place des techniques permettant de guérir du VIH au risque de faire renaître l’eugénisme ?